Accompagnement des internes face aux risques psychosociaux et aux violences

Point de contexte

Les troubles psychiques touchant les professionnels de santé sont une réalité que l’on entend résonner à travers les médias, et d’autant plus à notre époque actuelle où les conditions de travail et la crise sanitaire sont au cœur de nombreux groupes de travail et de recherche, que ce soit au sein de syndicats d’internes ou du gouvernement.

En effet, le personnel soignant est une population à risque qui est touchée par les pathologies psychiatriques telles que la dépression (10,1 %) ou l’anxiété (26,1 %). Ils sont soumis à des risques psycho-sociaux qui sont définis comme « les contraintes professionnelles susceptibles de dégrader l’état de santé psychique d’un individu ».

Les principales conséquences de ces contraintes sont le développement de pathologies psychiatriques, de pathologies physiques ainsi que de répercussions socio-professionnelles. Il peut y avoir l’apparition de troubles anxio-dépressifs, un épuisement professionnel ou encore un burn-out.

De cette situation de fragilité psychologique peut découler une diminution de la qualité des soins, une augmentation du risque d’erreurs médicales, de même qu’une augmentation des conduites addictives ou des risques de suicides.

D’après l’Enquête Santé Mentale menée en 2017 par les étudiants en médecine et les jeunes médecins, 66,2 % des jeunes médecins et étudiants en médecine souffrent d’anxiété, 27,7 % de dépression et 23,7 % ont eu des idées suicidaires (contre un chiffre oscillant entre 2,6 et 3,7 % dans la population générale chez les 20-34 ans).

Les études de médecine ne nous ont pas toujours préparés au tête-à-tête avec la souffrance, la maladie ou la mort. L’écart se creuse entre les aspirations, une certaine routine et des attentes paradoxales. Pour faire face, le médecin s’anesthésie dans un surcroît de travail jusqu’à atteindre le point de rupture psychique.

> Guide sur les risques psychosociaux et sur les violences sexistes et sexuelles

Un problème ? Ne restez pas seul !

Parlez en, ne restez pas seul(e) ! Vos amis, votre famille, vos co-internes peuvent être un recours.

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Vous pouvez également contacter le SARHA pour toutes vos problématiques en stage.

Structures d'aides

à Clermont-Ferrand

  • Service de Santé universitaire : veille-rps@uca.fr
  • BAPU (Bureau d’Aide Psychologique Universitaire) : lundi au vendredi de 8h30 à 17h au 04 73 34 97 20 ou servicepsy@ssuuca.fr
  • Cellule d’Aide et de Veille des étudiants en difficulté : 04 73 17 81 12 ou 04 73 75 04 43
  • Référent CNAES : Lauren VERONESE lauren.veronese@uca.fr
  • Cellule d’écoute et d’accompagnement : cellule-harcelementsexuel@uca.fr ou 07 88 91 82 86

au national

HotLine du CNAES (Comité National d’Aide à la qualité de vie des Étudiants en Santé) : 0 800 724 900 de 8h à 18h du lundi au vendredi
ou en dehors de ces horaires : CNAES@enseignementsup.gouv.fr

Programme M du Groupe Pasteur Mutualité : 01 40 54 53 77   présentation du dispositif :  https://www.programme-m.fr/